CAN 2025, Mondial 2026... La Côte d’Ivoire doit-elle compter sur sur les binationaux ?

Si la Côte d’Ivoire veut maintenir son statut de nation majeure du football africain, elle doit impérativement mettre en place une stratégie efficace pour convaincre ces jeunes talents. Plusieurs éléments doivent être pris en compte :

Un projet sportif clair : Les binationaux choisissent souvent leur sélection nationale en fonction des perspectives de carrière. Il est donc crucial de leur montrer que la Côte d’Ivoire a une vision à long terme.

Une meilleure communication avec les familles : Beaucoup de jeunes hésitent par peur de ne pas être intégrés correctement. Le staff de la FIF doit travailler sur ce point et tisser des liens solides avec les familles des joueurs.

Un staff technique attractif : La présence d’anciens joueurs ivoiriens influents et respectés pourrait peser dans la balance. Un Didier Drogba, Yaya Touré ou Kolo Touré dans l’encadrement technique aurait un impact fort. Des garanties sur le temps de jeu : Certains binationaux redoutent d’être appelés sans réel projet pour eux. Un engagement clair sur leur rôle dans l’équipe serait un atout majeur.

Un défi de taille pour Emerse Faé

Le sélectionneur des Éléphants a su montrer son intelligence tactique et son leadership lors de la CAN 2024. Mais l’un de ses plus grands défis d’ici 2026 sera de bâtir une équipe encore plus compétitive en intégrant ces jeunes talents. Alors que la Côte d’Ivoire rêve d’une participation marquante à la Coupe du Monde 2026, il est temps de mettre en place une politique de recrutement ambitieuse et proactive.

Le Maroc, l’Algérie et le Sénégal ont déjà pris une longueur d’avance dans ce domaine, il serait dommage que la Côte d’Ivoire passe à côté de cette opportunité. L’avenir des Éléphants se joue aussi dans le choix de ces jeunes talents. À la Fédération et au staff de faire le nécessaire pour convaincre ces joueurs que la Côte d’Ivoire est la meilleure option pour eux.

Noah Djédjé