Éliminatoires Mondial Féminin U17 : Les Éléphanteaux corrigées à domicile

La Sélection nationale féminine U17 de Côte d’Ivoire a lourdement chuté (1-3) face au Burundi, ce dimanche 10 mars, au stade Félix Houphouët-Boigny, lors du match aller du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde féminine U17, zone Afrique. Malgré ce revers à domicile, l’espoir d’une qualification reste intact. Les jeunes ivoiriennes devront cependant réaliser un exploit lors du match retour, prévu ce mercredi 13 mars à 16h, toujours au stade Félix Houphouët-Boigny.

Un début de match compliqué
Les Éléphanteaux ont été rapidement cueillies à froid par une équipe burundaise entreprenante. Dès la 8ᵉ minute, Ange Nice Nibogora profite d’une erreur défensive pour ouvrir le score (0-1, 8’). Sonnée par cette entame difficile, la Côte d’Ivoire tente de réagir et trouve l’égalisation à la 31ᵉ minute grâce à un but de Bah Naomie (1-1, 31’).

Toutefois, l’euphorie sera de courte durée. Trois minutes plus tard, un relâchement coupable permet à Anne Marie Nishimwé de redonner l’avantage aux Burundaises (1-2, 34’). Un nouveau coup dur pour les joueuses de Koudougnon Adélaïde, qui peinent à contenir les assauts adverses jusqu’à la pause. Au retour des vestiaires, la Côte d’Ivoire espérait repartir sur de meilleures bases. Mais à peine trois minutes après la reprise, les Burundaises enfoncent un peu plus le clou en inscrivant un troisième but (1-3, 47’). Le manque d’efficacité offensive et les approximations défensives auront pesé lourd dans cette rencontre.

Un défi immense au match retour

Pour espérer décrocher la qualification pour le troisième tour, la Côte d’Ivoire devra impérativement s’imposer par au moins deux buts d’écart ce mercredi 13 mars. Un défi de taille face à une équipe burundaise qui a montré de belles qualités offensives et une solidité défensive impressionnante. Les Éléphanteaux joueront leur va-tout devant leur public, avec l’objectif de renverser la situation et poursuivre leur rêve mondialiste. Une mission difficile, mais pas impossible.

Noah Djédjé